Les talents Tech fuient le CDI, le freelancing devient la norme

Le CDI ne fait plus rêver les talents Tech

Le CDI ne suffit plus. Dans la Tech, il ne fait plus rêver.

Les talents veulent choisir, pas subir. Et les entreprises, elles, veulent agir vite, recruter mieux, sans s'enliser. Résultat : le freelancing explose. Ce n'est plus une exception : c'est la nouvelle norme. Une révolution silencieuse est en marche et elle redéfinit tout.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes ! Les postes en CDI s'effondrent, pendant que le freelancing IT grimpe en flèche : +92 % entre 2009 et 2020. Aujourd'hui, la France compte plus de 1,3 million de freelances. Près d'un tiers sont dans la Tech. Et 84 % ne veulent plus redevenir salariés. Pourquoi ? Pour l'autonomie, la liberté géographique, le choix des missions. Le CDI impose, le freelance propose.

Le freelancing IT s'impose comme norme stratégique

Côté entreprises, le freelancing coche toutes les cases : agilité, expertise, efficacité. C'est plus rapide, plus ciblé, moins coûteux.

Les entreprises ne cherchent plus à embaucher à tout prix. Elles veulent des experts, disponibles, flexibles, opérationnels. Le freelancing n'est plus un plan B : c'est devenu un modèle à part entière. Business analysts, chefs de projets, ingénieurs cloud, data scientists, experts cybersécurité… tous sont chassés pour des missions critiques. 57 % des entreprises françaises y ont déjà eu recours. Et ce chiffre ne cesse de grimper.

« Le freelancing n'est plus une solution ponctuelle. C'est un levier stratégique pour répondre aux enjeux de transformation digitale et de rareté de compétences. »

- Pierre Gromada, Directeur Hays France & Luxembourg
 

Externalisation, IA, offshoring : les nouveaux moteurs du changement

Mais ce n'est pas juste une question d'agilité. Les secousses économiques et géopolitiques accélèrent le mouvement. L'IA, le nearshoring, l'offshoring… Tout pousse à externaliser les compétences Tech vers des pays comme la Pologne, l'Espagne, l'Inde. Recruter localement ? Un vrai défi. Le freelance ? Une vraie solution !

Cette bascule s'explique aussi par la rareté des profils techniques. Entre 2023 et 2025, les offres pour développeurs ont chuté de 80 %. Les juniors ? Remplacés progressivement par des IA ou des prestataires offshores. Seuls les métiers de niche et d'expertise technique tiennent bon : Cloud, Data, IA, SAP, cybersécurité, NoCode… Ces compétences rares sont encore très demandées, souvent via des cabinets spécialisés comme Hays.

2026 : vers une nouvelle organisation du travail Tech

2026 s'annonce comme l'année du freelancing IT. Un pilier de l'économie numérique française. Mais pour en tirer le meilleur, les entreprises doivent structurer leur approche : sourcing qualifié, garanties contractuelles, centralisation des missions, accompagnement RH et juridique. Le freelance n'est plus une option. C'est une nécessité stratégique.

Répartir les talents internes et externes : un levier de performance

Le CDI est-il mort ? Non. Mais il doit désormais partager les talents. Le freelancing est devenu une norme agile, économique et stratégique. Il est temps de revoir nos réflexes RH. La répartition entre internes et externes doit devenir un levier de performance.

« Les entreprises qui réussiront demain sont celles qui sauront composer avec des talents hybrides, internes et freelances, en valorisant l'expertise plutôt que le statut. »

- Alice Camblat, Channel Lead Tech, Hays France & Luxembourg
 

Le marché du travail Tech évolue. Le freelancing n'est plus une tendance, c'est une transformation profonde du lien entreprise-talent. Les talents ont déjà choisi. Aux entreprises de s'adapter.
 

Sources :

• Independant.io
• Les Makers
• Les Echos
• Developpez.com