41 % des Français ont déjà envisagé de quitter le salariat pour devenir freelance

Freelance vs salariat : ce que veulent vraiment les professionnels en 2025

Près de 4 Français sur 10 ont déjà envisagé de quitter le salariat pour devenir freelance. Face à l'évolution rapide du monde du travail, les modèles traditionnels sont remis en question. Le freelancing séduit de plus en plus de professionnels en quête de flexibilité, d'autonomie et de sens.

D'après notre dernière enquête réalisée auprès de près de 2 000 Français, 41 % des répondants ont déjà envisagé de quitter le salariat pour se lancer en freelance. Un chiffre révélateur d'une transformation profonde des aspirations professionnelles.

Cette tendance s'inscrit dans un contexte où le rapport au travail ne cesse d'évoluer : quête de sens, besoin de liberté, rejet de certaines pratiques managériales ou encore volonté de mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle. Le modèle du CDI à vie, autrefois perçu comme un idéal de stabilité, semble désormais moins attractif pour une partie croissante de la population active.

Freelancing : entre quête de liberté et recherche de sens

Parmi les motivations évoquées, la liberté arrive en tête (23 %), suivie par la recherche de revenus plus élevés (15 %) et un meilleur équilibre vie pro/vie perso (8 %). Le lieu de travail (6 %) et le management (6 %) sont également cités, tandis que 42 % des répondants ne se prononcent pas, traduisant une hésitation ou un manque d'information sur ce modèle.

Ces résultats montrent que le freelancing n'est plus perçu comme une voie marginale, mais comme une option sérieuse pour repenser sa carrière.

Travailleurs indépendants : une carrière à part entière ?

Notre enquête indique que le travail indépendant se décline sous plusieurs angles :

• 34 % des répondants le considèrent comme une carrière freelance à part entière
• 34 % comme une étape dans leur parcours
• 27 % comme un complément d'activité (side business)

Cette diversité de perception du freelancing souligne l'émergence d'un modèle hybride, où les professionnels naviguent entre salariat, missions ponctuelles et projets personnels. Ces chiffres révèlent également que le freelancing devient un véritable outil de construction de carrière personnalisée, permettant à chacun de définir son propre rythme, ses priorités et ses ambitions. Il ne s'agit plus seulement d'un choix professionnel, mais d'un véritable levier d'émancipation et de réalisation personnelle.

Combien de temps rester freelance ?

Les réponses à cette question montrent que le freelancing est une expérience vécue de manière très personnelle : certains envisagent une durée courte, comme 1 à 3 ans (14 %), ou un retour rapide au salariat en moins d'un an (12 %). D'autres se projettent sur le moyen terme : 3 à 5 ans (13 %) ou 5 à 10 ans (11 %). Enfin, 13 % des répondants imaginent rester freelances plus de 10 ans.

Ces données traduisent une flexibilité professionnelle choisie, où le freelancing est perçu tantôt comme une parenthèse professionnelle, tantôt comme un véritable projet de carrière. Elles soulignent également l'importance pour les entreprises et les acteurs du marché du travail de proposer des dispositifs adaptés à cette diversité de parcours, qu'il s'agisse d'accompagnement, de formation ou de collaboration ponctuelle.

Freelancing : ce que révèle le chiffre du mois

Le chiffre du mois (41 % des Français ont déjà envisagé de devenir travailleur indépendant) illustre un désir croissant d'émancipation professionnelle. Ce chiffre ne reflète pas seulement une tendance, mais un véritable changement de paradigme dans la manière dont les individus envisagent leur rapport au travail. Il témoigne d'une volonté accrue de reprendre le contrôle sur son parcours, de choisir ses missions, ses clients, son rythme, et de construire une trajectoire professionnelle en accord avec ses valeurs.

Pour les entreprises, ce chiffre est un signal fort : elles doivent repenser leurs modèles d'organisation et de collaboration. Cela implique de proposer des formats plus souples, de valoriser les parcours atypiques et de mieux intégrer les freelances dans leur stratégie RH et leur culture d'entreprise. Le recours à des indépendants ne doit plus être vu comme une solution ponctuelle, mais comme une composante stratégique de la gestion des talents.

Comprendre ces aspirations devient essentiel pour attirer, fidéliser et collaborer autrement. Le freelancing n'est pas un phénomène passager, mais bien le signe d'une transformation durable des rapports au travail. Il dessine les contours d'un avenir professionnel plus libre, plus agile et plus personnalisé.