BLUES DU DIMANCHE : COMMENT EN FINIR UNE BONNE FOIS POUR TOUTES ?

Selon un sondage Hays mené sur LinkedIn auprès de 1 300 votants, 60 % des actifs avouent ressentir le blues du dimanche soir, et 34 % déclarent même que ce sentiment les touche tous les dimanches.
Mais pourquoi sommes-nous tant à éprouver ce malaise quand vient la fin du weekend ? Et comment peut-on lutter contre ce blues dominical, qui s’installe l’après-midi ou le soir pour venir gâcher la fin du weekend ?
Pourquoi souffre-t-on du blues du dimanche ?
Le vendredi après-midi, le weekend est devant vous et les possibilités semblent infinies. Mais d’une façon ou d’une autre, le weekend n’est jamais assez long, et le dimanche soir arrive toujours beaucoup trop vite.
Beaucoup sont familiers avec la gamme d’émotions et de sentiments qui viennent avec le blues du dimanche : irritabilité, malaise, sentiment d’anxiété, peur du lundi et pour certains, même leur sommeil est affecté.
La nouvelle semaine n’a pas encore commencé qu’ils pensent déjà aux tâches du lundi et de la semaine à venir, tout en regrettant déjà la fin du weekend et de la liberté (et cela même s’ils aiment leur travail et leurs collègues). C’est ce que l’on appelle l’anxiété d’anticipation, soit un sentiment de peur ou d’inquiétude à l’égard de choses qui ne se sont pas encore produites.
Puisque les dimanches existeront toujours, il est capital de réagir et de trouver des solutions pour profiter enfin de votre weekend jusqu’au bout, sans angoisse ni mélancolie.
Prévoyez des activités que vous aimez
Pour beaucoup, l’inaction nourrit l’angoisse. Au lieu de rester assis sur votre canapé à vous ennuyer, ressasser et anticiper toutes les tâches qui vous incomberont lundi, prévoyez des activités qui vous plaisent pour garder votre attention sur quelque chose de positif.
Essayez de ne pas concentrer toutes vos activités le samedi. Le dimanche, allez au cinéma ou au musée, passez du temps à l'extérieur ou prenez un verre avec des amis, par exemple.
De plus, les études montrant que l’activité physique aide à combattre l’anxiété ne manquent pas. Non seulement cela libère des endorphines qui vous font du bien, mais bouger dans la journée vous aidera aussi à avoir une nuit de sommeil réparatrice avant le lundi matin. Danse, jogging, tennis, escalade… A vous de voir.
Le blues dominical n’est pas seulement dû à l’appréhension de toutes les tâches de la semaine à venir. C’est aussi la sensation que le weekend est passé trop vite. Il est donc essentiel de profiter de cette coupure de deux jours pour se détendre avec des activités qui nous font du bien, ou au contraire, en ne faisant absolument rien. Parfois, l’oisiveté est exactement ce dont on a besoin pour se ressourcer.
Apprenez à déconnecter
Le weekend, laissez de côté vos emails professionnels. Du reste, si vous commencez à répondre à vos emails le dimanche soir, vos collaborateurs risquent de s’y habituer. Essayez dans la mesure du possible de limiter ce qui est professionnel à la semaine et de réserver les weekends à vos activités personnelles. Si vous prenez le temps de vous reposer le weekend, votre lundi matin au travail sera d'autant plus productif.
Dès le vendredi, anticipez les tâches de la semaine suivante
Le vendredi, essayez de planifier votre semaine à l'avance pour garder le contrôle et éviter de penser aux dossiers non bouclés tout le weekend.
Avant de quitter le bureau (ou votre espace de travail à domicile), le vendredi, prévoyez du temps pour répondre aux emails restés sans réponse, faites le tri dans votre boîte de réception et préparez une liste de choses à faire pour la semaine à venir. Vous pouvez même rédiger des emails et programmer leur envoi à une date ultérieure. Allégez vos lundis matin et ne programmez pas des tâches qui ont tendance à vous stresser pour commencer la semaine sereinement.
En organisant vos pensées, en préparant les réunions à venir et en évitant de programmer des tâches ingrates le lundi matin, vous vous préparez à passer un bon weekend.
Programmez des activités qui vous font plaisir le lundi et le reste de la semaine
Luttez contre l'appréhension du dimanche en prévoyant quelque chose qui vous fait plaisir le lundi et au cours de la semaine à venir.
« Cherchez la source du problème : si tous les dimanches, vous êtes angoissé à l’idée de retourner au travail, c’est peut-être parce que votre environnement de travail, vos missions ou le management de votre entreprise, par exemple, ne vous conviennent pas ou plus. »
Par exemple, si vous programmez un déjeuner le lundi, un cours de zumba le mardi, une sortie quizz ou jeux entre amis le jeudi ou encore simplement une soirée chez vous à regarder votre série du moment et en mangeant votre plat préféré (bref, des activités qui vous font du bien), le coup de blues du dimanche soir sera beaucoup moins difficile à vivre.
Essayez également d’explorer de nouveaux centres d'intérêt, sans vous surcharger pour autant, l’objectif n’étant pas de créer du stress supplémentaire.
Est-il temps de chercher une nouvelle opportunité professionnelle ?
Cherchez la source du problème : si tous les dimanches, vous êtes angoissé à l’idée de retourner au travail, c’est peut-être parce que votre environnement de travail, vos missions ou le management de votre entreprise, par exemple, ne vous conviennent pas ou plus.
Cette angoisse récurrente peut être le signe que vous devez changer de travail, voire de carrière. Commencez par examiner les raisons pour lesquelles vous éprouvez cette appréhension. Vous sentez-vous coincé à votre poste ? Êtes-vous submergé par votre charge de travail ? Est-ce vos relations avec vos collègues ou votre manager qui vous minent ? Le malaise que vous ressentez est-il dû au fait que vous n'aimez plus votre travail ou s'agit-il plutôt d'un problème ponctuel ?
Dressez une liste des éléments qui peuvent déclencher votre mélancolie ou angoisse. Une fois que vous aurez trouvé l'origine de votre détresse, vous pourrez y remédier.
Dans tous les cas, si le malaise vous envahit à la fin de chaque semaine, il est peut-être temps d'envisager de chercher un nouvel emploi ou d'essayer une nouvelle orientation professionnelle.
Capucine Besse, Talent Manager, en collaboration avec Noémi Capell.
Psychologue clinicienne de formation, Capucine débute sa carrière en exerçant dans les hôpitaux. Elle rejoint Hays en 2016 en tant que consultante RH, et évolue en tant que manager de l’équipe jusqu’en avril 2019. Capucine rejoint ensuite l’équipe People & Culture afin de mettre son expertise au service des salariés de Hays. Depuis un an, elle accompagne le développement RH en interne.
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